Par le feu et par le fer

Poussant la porte de l'atelier, Frenchip salua de bon cœur les quelques mages affairés et se rendit à la forge, accompagné de son mentor, Saibara Ryukan. Le projet d'aujourd'hui était de réaliser lui même son couteau de chasse, selon la tradition cheyenne mais avec les moyens modernes. Il avait apporté un moule adapté et de l'acier, il ne restait plus qu'à se mettre à l'oeuvre. Saibara prit la parole :

"Allez petit, comme à l'entraînement, sauf que cette fois c'est ton couteau que tu fais, qui devra te suivre toute ta vie. C'est un outil précieux qui doit être une extension de ton bras."

"Compris, maître."

D'abord, il fallait mettre la forge à température. Les forges modernes étaient bien plus facile d'utilisation que les méthodes les plus traditionelles. Ainsi, ils avaient tout le temps de discuter.

"J'ai entendu dire que tu avais fait des émules dans toutes la communauté Amérindienne et ce même au canada. C'est très bien, fiston. Tu es un digne héritier du rôle de chef de Sahiyena, si tel est ton désir."

"Mon désir le plus grand et de rendre Kelly et ses amies heureuses. Mes propres rencontres aussi. Mais évidemment le village reste une priorité et j'y songe mais ne me tracasse pas encore avec ça : Le chef est encore jeune et il reste du temps devant nous... Cela dit, tu ne démériterait pas non plus en tant que chef."

Saibara se stoppa net, interloqué. Il n'avais jamais songé à ça et ç'était la première fois que l'idée fut évoquée. Il reprit sa composition et sourit à son apprenti

"Tu es trop bon avec le vieil homme que je suis, place aux jeunes ! Mais ne t'en fais pas, si ton coeur t'emporte dans tes aventures nous trouverons bien quelqu'un que tu sauras épauler."

"Sois sans crainte là dessus, je ferai toujours partie du conseil et me montrerai toujours digne de mes responsabilités. Un si grand honneur et une tâche si importante ne doit pas être délaissée."

"Fort bien. Tu es le digne fils de ton regretté père. Qu'il doit être fier de voir quel homme tu es devenu !"

Un monstre apparaît, mon personnage est frenchip-frenchip et la technique utilisée est laser.

Frenchip resta un moment silencieux à l'évocation de son père : ç'était un grand chasseur et un afficionado des traditions cheyenne et il trônait avant lui au conseil. être le fils d'une telle personnalité était parfois difficile car la comparaison était souvent faite et on lui reprochait parfois ses mœurs au village, mais il n'en avait que faire. Ce qui comptait le plus était le bonheur de Kelly... Et des autres.

"Je crois que la température est optimale pour fondre l'acier"

C'est alors qu'une créature de feu surgit des flammes, mais elle fut vite dispatchée : Frenchip concentra le pouvoir de l'air entre ses mains et envoya un rayon d'énergie qui la fit disparaître instantanément. Ces créatures étaient plus agaçantes que dangereuses dans le gîte et il était fier d'avoir montré sa nouvelle technique à son mentor qui était bouche bée.

"Tu as fait beaucoup de progrès en peu de temps, mon apprenti. Un jour viendra où tu maîtrisera tes sorts encore mieux que ce vieil homme... Points bonus pour la réactivité."

"Merci sensei. Je me montrerai digne de vos louanges."

"Je n'ai aucun doute là dessus."

Les deux hommes firent couler l'acier dans le moule et regardèrent d'un même chef les nuances de couleurs de l'acier en fusion. Ce spectacle n'était pas rare pour eux mais il éveillait toujours de l'excitement et de l'admiration.

"Je crois que nous allons faire une bonne lame. Pas trop courte, pas trop longue non plus, le couteau parfait pour un usage quotidien d'un chef de famille."

"C'est toujours un honneur et un plaisir de travailler à vos côtés, sensei."

Seibara sourit. Il était fier de son apprenti et commençait à se dire qu'il était un bon sensei, même si ce terme ne faisait pas partie des traditions cheyenne. Un brin nostalgique, il se rappela son propre sensei et la fabrication de sa première lame. Une larme vint perler sur sa joue, la joie animant son vieux coeur encore bien en forme.

"Tout va bien, sensei ?"

"On ne peut mieux, Frenchip, mon cher apprenti.

Mon personnage est frenchip-frenchip et la technique utilisée est laser.

"En attendant que l'acier ne refroidisse, tu vas préparer la poignée." Fit Saibara, souriant.

Frenchip s'exécuta, coupant des lanières de cuir dans une étoffe amenée de l'extérieur et destinée à cet usage. Il était minucieux et méthodique, respectant au plus haut point le sacrifice de la bête qui avait donné sa peau pour son ouvrage.

C'est autre chose de travailler pour soi. C'est tout aussi plaisant que de travailler pour les autres mais il y a aussi une sensation que je ne saurai définir."

"Tu aimes le travail manuel, c'est ta grande passion." Il se reprit, glissant un trait d'humour : "Après cette chère Kelly Hollywander, n'est ce pas ?"

Frenchip rougit. Rien que l'évocation de Kelly le mettait dans un état de joie. Effectivement, le travail manuel était sa grande passion, après sa chère et tendre aimée.

En même temps elle est tellement parfaite.... Et nous sommes parfaitement complémentaires. Je n'aurai pas pu espérer mieux pour compagne.

Saibara sourit, lui aussi était heureux en amour et partageait la joie du jeune homme, d'autant plus qu'il respectait Kelly et acceptait de bon cœur ses liaisons avec sa propre fille.

"Votre amour est étrange, mais pur et sincère. Puisse-il vous guider à travers la vie et par delà la mort."

Un monstre apparaît, mon personnage est frenchip-frenchip et la technique utilisée est laser.

Je n'ai aucun doute là dessus. D'aussi jeune que je me rappelle, nous étions prédestinés et d'aussi loin que je l'imagine, nous vieillirons et nous renforcerons nos liens ensemble.

Les lanière de cuir prenaient bonne forme, elles allaient être confortables et étaient d'une taille parfaite pour leur usage. Aussi, le jeune homme se tourna à nouveau vers son maïtre.

Maïtre, qu'en pensez vous ? Personellement je suis satisfait : aucun gâchis et elles me semblent satisfaisantes.

Saibara se pencha sur l'ouvrage de son disciple et sourit, le travail était effectivement parfait aux yeux du vieil homme et il ne trouvait rien à redire à l'exécution non plus.

"C'est parfait, mon jeune apprenti. Tu rend ce vieil homme fier et serein de savoir que son savoir est en de bonnes mains."

Un monstre apparaît, mon personnage est frenchip-frenchip et la technique utilisée est laser.

Les deux hommes continuèrent de se congratuler jusqu'à ce que l'inattendu se produise : la lame, heureusement pas encore aiguisée, s'éleva et attaqua, esquivée de justesse par les deux hommes médusés. Elle volait à présent à travers la pièce, aparemment déterminée à ne pas se laisser faire.

"Eh bien mon jeune apprenti, on dirait bien que tu as trop bien travaillé, au point d'attirer la magie dans ton ouvrage !"

Un grand sourire aux lèvres, le vieil homme se contenta de parer de son katana, laissant la magie à son apprenti qui était tout aussi surpris que lui.

Que d'honneurs aujourd'hui !"

Le jeune homme arma son poing de feu et frappa la lame sur le plat mais fut paralysé par son influence néfaste. Maîtrisant à présent peu ses mouvements, il ne s'avoua pas vaincu et chargea son poing à nouveau, se traînant à travers la pièce pour essayer de toucher le minime.

"Un sort de paralysie ? Préviens moi si tu as besoin d'aide mais en attendant je te laisse te débrouiller, dompte ta lame !"

J'ai... bien... l'intention... de vous faire honneur... sensei..."

les autres mages, qui respectaient trop Saibara pour s'impliquer, comprirent que cet évènement impromptu était devenu un test pour l'apprenti et se contentèrent donc de l'encourager, prenant de la distance pour ne pas interférer dans l'œuvre des deux compères.

Alternant feux follets et poings de feu selon la proximité de la lame, Frenchip parait comme il pouvait avec son propre katana mais l'exercice était difficile, ses mouvements étant entravés par le minime qui profitait de la situation pour intensifier ses attaques.

Saibara, quant à lui, était impressionné par la détermination inflexible de son apprenti, qu'il ne savait pas si déterminé et courageux. Une nouvelle larme perla sur sa joue mais il gardait son katana et sa posture bien en main, prêt à parer à toute éventualité.

mon personnage est frenchip-frenchip et la technique utilisée est poing de feu

LEs deux hommes restèrent à regarder la lame inerte un bon moment, prêts à bondir si elle se redressait, mais le risque semblait écarté.

"Bwahaha mon garçon ! ç'était du duper boulot !

Fit saibara en sautant pour faire unen tappe dans le dos de son élève. Il était vraiment fier de son élève et ni l'un ni l'autre ne voyaient ça comme une coincidence?

"Les esprits ont béni ma lame... Sensei... Les esprits..."

Il n'en revenait pas. Il dût s'asseoir pour reprendre ses esprits. Il était vraiment convaincu que cette lame était bénie des esprits.

"Eh oui mon garçon ! Tu mets du coeur à l'ouvrage et tu es récompensé dignement ! Maintenant la poignée en os."

"Oui, sensei."

C'est ainsi que Frenchip prit un os qu'il sculpta en forme de poignée confortable et pliable pour sa lame : elle devait tenir dans une poche, après tout. Le sensei observait l'apprenti à l'oeuvre, ne faisant aucun commentaire si ce n'est :

"On dirait bien que je t'ai bien formé et que je suis surtout venu te tenir compagnie, je n'ai rien à redire sur ton oeuvre. Et Si tu commençait à faire fondre le metal pour celui de Kelly ? Je sais que tu meurs d'envie de lui en faire un et que le cuir lui est destiné."

Frenchip sourit, décidément, son sensei le connaissait comme sa poche. Sans se faire prier, il se remit à l'œuvre à la forge, utilisant le reste de metal pour former un couteau plus petit destiné aux tâches ménagères et la cuisine.

"Tu penses que ça va lui plaire, sensei ?"

Saibara éclata de rire, d'un rire joyeux et communicatif de quelqu'un qui s'amuse beaucoup.

"Si ça vient de toi mon garçon, elle sera forcément heureuse."

Le moule était prêt, la forge toujours à température, c'est ainsi que Frenchip coula une nouvelle lame plus petite dans un acier de la même qualité, puis il revint à sa sculpture avant de reprendre :

"Si on m'avait dit un jour que j'égalerai le maître, j'aurai ri de bon coeur et pourtant, j'ai votre respect et votre approbation, sensei.

"Je n'en ai jamais douté. Déjà haut comme trois pommes tu oeuvrais vaillament et avec une dédication sans faille. Tu m'as toujours rendu fier et tu as toujours eu mon approbation."

Un monstre apparaît, mon personnage est frenchip-frenchip et la technique utilisée est laser.

Satisfait de sa sculpture, frenchip sertit la poignée sur le couteau puis le rangea à sa ceinture. ça y était, il était un Cheyenne accompli, avec tout les outils nécessaires et tout les rites de passages réussis avec brio. Une larme de fierté perla sur sa joue en repensant à toutes ces années de travail et d'apprentissage. De bons souvenirs, et l'avenir s'annonçait encore meilleur.

"Maintenant c'est toi qui as quelque chose dans l'oeil, mon cher apprenti. Tu repenses au chemin parcouru, hmmm ?

Oui sensei. De bons souvenirs. Et il nous reste le présent et le futur pour faire encore mieux

Le vieillard se mit à rire, non pour se moquer, mais parce qu'il était profondément touché par les paroles de son cher élève.

"De sages paroles, tu es devenu un grand homme. Allez, fait donc la lame de ta dulcinée à présent."

Mais la caisse à rebuts n'étais pas de cet avis, visiblement, et elle se jeta sur Frenchip pour lui ascéner un coup à la poitrine. Ni une ni deux, ce dernier répondit par un poing de flammes.

Pas de repos pour les braves

"Eh non, mon jeune apprenti. Prends cela comme un hommage : ton travail attire la magie, c'est un bon présage."

esquivant les attaques de la poubelle et répliquant de poings de feu, Frenchip relativisa en se disant que toute confrontation magique était bonne à prendre, le pouvoir étant une des clés de la survie dans ce mon hostile qui étais le sien. De plus, ç'était une créature de metal et il en absorberait la puissance. Bientôt, il pourrait apprendre une technique de metal lui même et se débarrasser de son katana trop encombrant dans les lieux publics.

Et toute expérience est bonne à prendre, maître. Vous savez comme je ne rechigne jamais à m'entraîner, c'est une occasion de plus de devenir plus fort.

"C'est le bon état d'esprit mon garçon ! déccidément, tu rend ce vieillard fier et heureux d'avoir pu former un si bon élève !"

mon personnage est frenchip-frenchip et la technique utilisée est poing de feu

Mais Frenchip avait sous estimé son adversaire qui lui asséna un coup puissant, profitant d'un moment de paralysie pour attaquer.de plein fouet. Mal en point mais pas vaincu, le jeune mage rassembla ses forces pour continuer le combat.

"... J'espère vous faire honneur... Sensei"

Saibara rit à nouveau avant de prendre la parol, sur un ton doux et affectueux

"Tu m'as déjà fait honneur. Si ce monstre se montre trop coriace, je l'achèverai."

Rassuré, le jeune cheyenne se jete à nouveau à corps perdu dans la bataille, enchaînant les poings de feu et esquivant les lames comme il pouvait avec la paralysie, mais la blessure le faisait souffrir et il avait de plus en plus de mal à garder son sans froid.

[color=#800080"Je ne dois pas faiblir... Si je perds face à un adversaire comme ça en Alaska, je suis foutu...."[/color]

Mais il n'arrivait plus à brasser du vent et attaquer en même temps. Pour la première fois depuis qu'il était mage, Frenchip était en difficultés. La créature était puissante, plus que celles qu'il avait affronté jusqu'à présent et même si il était en sécurité, il mettait un point d'honneur à gagner.

"Toute créature maléfique doit être réduite au silence..."

Entammant un hymne de guerre cheyenne pour se rassurer et se donner des forces, Frenchip continua de se battre bec et ongles, poing de feu après poing de feu, dans le but d'obtenir la victoire et le calme tant espérés.

"Reste calme et tout ira bien. Je suis là en dernier recours."

Saibara sentait l'inquiétude de son disciple et ne s'amusait plus. La main sur le katana, il était prêt à couper court à cette sombre affaire, si la situation l'exigeait.

[color=#800080"Pas encore... Sensei... Je suis toujours debout."[/color]

Les autres mages s'inquiétaient de l'état de Frenchip et surtout de sa blessure, l'un d'entre eux allant chercher Kaarel, les autres se tenant prêts à parer à toute éventualité, dans le respect de Saibara et de l'entraînement du jeune Cheyenne

mon personnage est frenchip-frenchip et la technique utilisée est poing de feu

Kaarel arriva en compagnie de l'autre mage et reconnût immédiatement Saibara. Se joignant à la foule, il observa la blessure et eut un soupir de soulagement mais n'intervint pas, laissant le jeune homme et son sensei dominer la situation. Saibara prit la parole :

"Bonjour Kaarel ! Merci d'être venu. Nous sommes à toi dans quelques minutes."

Kaarel reprit en Estonien, essoufflé :"c'est mon rôle."

Frenchip ne prêtait attention qu'à la poubelle, enchaînant les attaques et les esquives comme il pouvait malgré son handicap. La voir vaciller lui redonnait confiance et il essaya d'intensifier ses attaques par la force du vent mais n'y parvint pas, trop dérangé par la sensation étrange qui le parcourait.

Je... dois.... Faire honneur.... à mon sensei....

Plus déterminé que jamais, le jeune cheyenne voulait prouver qu'il était plus fort que la paralysie et surtout se prouver qu'il pourrait survivre en milieu hostile. La configuration des lieux n'aidait pas beaucoup à l'esquive non plus aussi ç'était son duel le plus difficile depuis qu'il était mage, et il comptait bien le remporter.

Surtout n'intervenez pas, sensei, c'est mon combat.

"Et tu t'en sorss très bien malgré ta blessure et ta paralysie, tu rend ce vieillard fier et heureux."

Les mots touchants de son sensei galvanisèrent Frenchip qui réussit enfin à brasser du vent pour gagner en agilité, et ce malgré la blessure. Les réussites à cet exercice n'étaient pas dignes d'un Frenchip en pleine forme mais elles étaient là et ç'était déjà beaucoup.

La poubelle finit par l'atteindre à la poitrine, lui faisant cracher la salive qu'il avait dans la bouche, mais cette nouvelle attaque réussie de la poubelle déchaîna la fureur du mage qui enchaîna les poings de feu avec une énergie renouvelée.

Je vais quand même pas me laisser emmerder par une créature maléfique !

Un juron, ç'était très rare chez le jeune homme et signe d'un profond agacement : la paralysie, la blessure et toute cette violence gratuite avaient eu raison de ses philtres. bondissant une nouvelle fois, il se jeta sur la poubelle avec un poing de feu en hurlant.

crèèèèèèèève !

mon personnage est frenchip-frenchip et la technique utilisée est poing de feu

Ce qui mit fin à la brève carrière de la poubelle en tant que némésis de Frenchip. A présent calmé, sa première pensée fut pour son maître.

"Pardonnez moi, sensei, j'ai manqué de sang froid."

Pour première réponse, le vieillard éclata de rire, d'un rire joyeux et communicatif de bonne humeur.

"T'es bien du feu, sans nul doute ! N'aies pas honte de ton âme, mon apprenti, tu as été magistral."

Kaarel s'empressa de soigner la blessure, s'assurant qu'elle n'était pas grave. Une dose de désinfectant et un bandage plus tard, il était déjà parti vers de nouvelles aventures, croulant sous les remerciements de Frenchip, ce qui le toucha.

"Bon, il ne te reste plus qu'à finir ton ouvrage et rentrer à Sahiyena te reposer. Il doit faire nuit là bas à l'heure qu'il est et je veillerai sur ton sommeil, tu en as besoin."

"Merci, sensei, vous m'honorez de me traiter si généreusement."

"Je te l'ai déjà dit, tu es le fils que je n'ai jamais eu ! J'ai toujours été fier de toi et il en va de mon devoir de garantir le bien être de l'héritier de mes arts."

"Alors pour vous remercier, je vous défie en duel au bokken demain, je sais que vous adorez que je me mesure à vous."

Le vieillard éclata de rire à nouveau, ç'était décidément une bonne journée : aujourd'hui, Frenchip s'était montré digne d'être nommé maître forgeron, avait prouvé être un mage prometteur et en plus demain il allait lui offrir une séance de sport. Tant de bonheur lui fit lâcher une larme entre les rires puis il observa son apprenti à l'œuvre.

"C'est deux très beaux couteaux, je suis certain que Kelly sera heureuse de recevoir un tel objet, surtout réalisé des mains de son cher Frenchip."

Le jeune homme termina le sertissage du couteau de Kelly, le plia et le rangea dans une de ses poches, pour plus tard.

"Merci, sensei. Rentrons maintenant, bien stupide est le guerrier qui néglige le repos physique et mental."

"De sages paroles, mon garçon. C'est à tout le village que tu fais honneur et pas seulement moi."

Saluant la compagnie, les deux hommes demandèrent très poliment la sortie, la rejoignirent puis se téléportèrent chez eux, à Sahiyena.

[topic terminé]